Depuis une dizaine d’années, les salles de sport fleurissent un peu partout. La raison, le culte du corps. Le bassin du Puy-en-Velay ne fait pas exception. On en recense une dizaine indépendantes, associatives ou encore franchisées. Comme toutes les structures et comme leurs adhérents, elles aussi sont touchées de plein fouet par l’augmentation de l’électricité et du gaz. Et ce choc dépasse largement les budgets prévisionnels.
Pour Philippe Vidal, le gérant de la salle Studio fitness, rue Saint-Vosy à Brives-Charensac, « la note est multipliée par 2,5 par rapport à l’année dernière. On ne peut pas tenir ». Avec une surface de 1 000 m² , qu’il faut chauffer et éclairer, il a du mal à envisager un avenir serein. « On n’a pas d’aide, j’ai cinq coaches que je rémunère parce qu’on se doit de faire de la qualité. Mais, contrairement aux autres types de salle, quand on est indépendant, on ne peut pas faire autrement que de se débrouiller tout seul. Nous, on n’a ni chaînes, ni collectivités…